En direct : Volodymyr Zelensky attendu à Washington pour discuter de l’accord sur les minerais

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En visite à Washington, le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé jeudi, lors d’une conférence de presse aux côtés de Donald Trump, à ne pas avoir une paix en Ukraine qui “récompense l’agresseur”.

Alors qu’il tente, jeudi 27 février, un exercice de haute voltige diplomatique face à Donald Trump, à qui il veut demander des garanties de sécurité pour une paix durable en Ukraine, le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé à ne pas avoir une paix en Ukraine qui “récompense l’agresseur”.

Le chef de gouvernement britannique, ancien avocat spécialisé dans les droits humains, a été accueilli à la Maison Blanche par le président américain Donald Trump, qui depuis le début de son mandat a fait du président russe, Vladimir Poutine, son interlocuteur privilégié .

“Je veux une paix durable et je ne crois pas que cela soit possible s’il n’y a pas un mécanisme de dissuasion efficace face à Poutine. Le Royaume-Uni jouera son rôle avec d’autres, mais nous avons besoin d’un filet de sécurité américain”, avait dit mercredi le dirigeant travailliste à des journalistes, dans l’avion l’amenant à Washington alors qu’une conférence de presse conjointe est prévue à la Maison Blanche.

Le président américain Donald Trump a affirmé jeudi qu’une trêve entre la Russie et l’Ukraine devait être trouvée “bientôt”, sous peine de ne jamais advenir.

“Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès et je pense que cela avance assez rapidement”, a déclaré Donald Trump au sujet de ses efforts pour parvenir à un arrêt des hostilités. “Soit ce sera pour bientôt, soit ça n’aura pas lieu du tout”, a-t-il ajouté lors de la conférence de presse.

“Nous avons discuté aujourd’hui d’un plan pour parvenir à une paix ferme et juste, que l’Ukraine contribuera à façonner et qui sera soutenue par la force, afin d’empêcher Poutine de revenir”, a résumé Keir Starmer.

“Je suis clair sur le fait que le Royaume-Uni est prêt à s’engager pour soutenir un accord, en collaboration avec nos alliés, car c’est la seule façon de faire durer la paix.”

Un gage de bonne volonté

À Istanbul, des pourparlers ont débuté jeudi matin entre Russes et Américains, en plein rapprochement entre Moscou et Washington.

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